LES MISSIONS
Aux termes des dispositions du décret n° 2011-329/PRES/PM/SGG-CM en date du 6 juin 2011 portant attributions des membres du gouvernement, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur assure la mise en œuvre et le suivi de la politique du Gouvernement en matière d’enseignement public et privé, secondaire et supérieur. A ce titre, il est chargé :
- de la création et de la gestion des établissements secondaires publics de l’État ;
- de la conception, de la planification, de l’évaluation des enseignements ;
- de la gestion prévisionnelle de l’implantation des établissements publics d’enseignement ;
- du suivi et du contrôle de la gestion administrative et pédagogique des structures d’enseignement publiques et privées ;
- de l’organisation des concours et des examens scolaires et professionnels ;
- de l’élaboration et de la diffusion des documents, manuels et autres matériels didactiques ;
- de l’élaboration des normes et du contrôle de leur application ;
- de la gestion des bourses scolaires ;
- de l’orientation scolaire ;
- de la formation professionnelle et pédagogique des enseignants ;
- de la gestion du système de certification et de la délivrance des diplômes ;
- de la mise en œuvre des innovations pédagogiques.
- de la création et de la gestion des établissements d’enseignement supérieur publics ;
- de la conception, de la planification et de l’évaluation des enseignements ;
- de la gestion prévisionnelle de l’implantation des établissements d’enseignement publics et privés ;
- du suivi et du contrôle de la gestion administrative et pédagogique des structures d’enseignement ;
- de l’organisation des examens et concours professionnels et pédagogiques de l’enseignement supérieur ;
- de l’élaboration et de la diffusion des documents, manuels et autres matériels didactiques ;
- de l’organisation et de la promotion des recherches, des enseignants-chercheurs et des doctorants ;
- de la culture de l’esprit scientifique chez les étudiants et les enseignants-chercheurs ;
- de l’organisation des rencontres de haut niveau pour l’avancée de la culture, de la science et de la technologie ;
- de la création et de la gestion des infrastructures de recherches universitaires;
- de la gestion des bourses d’études et des stages ;
- de l’orientation des étudiants ;
- de la délivrance des diplômes ;
- de la formation professionnelle et pédagogique des enseignants ;
- de l’établissement de l’équivalence des titres et diplômes ;
- de la mise en œuvre des œuvres sociales ;
- du suivi de l’application des normes éthiques dans le domaine de la recherche scientifique et universitaire en collaboration avec les ministères de la santé et de la recherche scientifique et de l’innovation.
- La mise en œuvre de ces orientations est en cohérence avec la politique sous sectorielle des Enseignements secondaire et supérieur et de la recherche scientifique, adoptée par décret n°2010-560/PRES/PM/MESSRS du 21 septembre 2010. Les orientations de la politique ont été découpées en cinq programme selon l’ossature du budget programme. Ces programmes sont :
- -le programme enseignement secondaire général ;
- -le programme enseignement technique ;
- -le programme enseignement supérieur ;
- -le programme fourniture des services sociaux ;
- -et enfin le pilotage et soutien des services du MESS
Historique
L'initiative de formuler un Programme d'Appui aux Collectivités Territoriales (PACT) obéît à plusieurs constats. Ces constats font suite à la matérialisation de l'esprit de la loi fondamentale de 1991 qui établit pour le Burkina un système de collectivités territoriales fondés sur des entités territoriales. En effet depuis 1991, la volonté politique s'est concrétisée par une série de mesures qui ont donné du sens au processus de décentralisation. Les étapes les plus importantes sont incontestablement l'adoption du Code Générale des Collectivités Territoriales. Puis, en 2007, le CGCT a été complété par un décret instituant un Cadre Stratégique de Mise en oeuvre de la Décentralisation (CSMOD). S'appuyant sur ce cadre, le gouvernement a opté de successivement approuver des plans stratégiques triennaux ou plan d'action triennaux (PAT) en vue de mettre en oeuvre les réformes de décentralisation.
C'est à partir de l'analyse des résultats du premier PAT/CSMOD que le constat a été établit que les communes dans leur très grande majorité éprouvaient bien de difficultés dans la gestion institutionnelle avec son corolaire de perturbations dans la fourniture de services donc de l'exercice de la compétence transférée. Ce qui à bien des égards compromet le développement local Car bien que le gouvernement ait accordé des ressources importantes au développement de systémes de fourniture de services, la qualité et l'efficience des dépenses publiques restent médiocres. Ce qui pose aussi la question du renforcement des compétences à gérer les institutions communales.
Autre constat, c'est la faible appropriation sociale et politique de la décentralisation. Autant de difficultés lourdes de conséquences sur l'atteinte des objectifs du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté qui a l'adhésion de partenaires au développement comme la Banque Mondiale.
En effet cette institution s'est particulièrement engagée à appuyer les réformes en matière de décentralisation au Burkina Faso à travers sa stratégie d'appui pays. Dans cette perspective elle a décidé de l'appui opérationnel sur le Programme d'Appui aux Collectivités Territoriales avec pour objectif de consolider et de fédérer un appui continu à l'administration centrale et locale dans la conduite du développement local.
Le programme ainsi proposé consolide les interventions antérieures de la Banque Mondiale à travers des projets comme le Projet de renforcement des capacités administratives (PRCA), le Projet Pôles Régionaux de Développement (PRD) et le Programme National de Gestion des Terroirs (PNGT). Le PACT intervient alors pour fortifier les initiatives de décentralisation de l'administration centrale à celle communale en associant à ses interventions une démarche qui vise l'appropriation sociale et politique de la décentralisation et des principes non moins récurrents comme la citoyenneté, le civisme fiscal. Sa première phase devra durer cinq(05) ans soit de 2012 à 2016. La seconde phase est assortie de déclencheurs.