Attributions
Le cabinet du ministre est chargé :
- du courrier confidentiel et réservé;
- des audiences du ministre ;
- des relations avec le Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres ainsi qu’avec les autres ministères, les institutions nationales et internationales ;
- du protocole du ministre ;
- du contrôle de la gestion administrative et technique du ministère ;
- de l’assistance-conseil au ministre.
Composition du Cabinet
Les conseillers techniques assurent l’étude et la synthèse des dossiers qui leur sont confiés par le ministre.
Les conseillers techniques, au nombre de cinq (5) au maximum, sont choisis en raison de leurs compétences techniques et de leurs expériences et nommés par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du ministre. Ils dépendent directement du ministre et sont placés hors hiérarchie administrative.
Le Directeur de Cabinet est chargé :
- d’assurer la coordination des activités du Cabinet du ministre ;
- d’organiser l’emploi du temps du ministre, en collaboration avec le Secrétariat particulier ;
- d’assurer les contacts officiels avec les autres cabinets ministériels, en relation avec le Secrétariat particulier.
Le Directeur de Cabinet est nommé par décret pris en conseil des ministres sur proposition du ministre. Il bénéficie des avantages servis aux directeurs de services.
Le Secrétariat particulier assure la réception et l’expédition du courrier confidentiel ou réservé au ministre. Il est dirigé par un (e) secrétaire particulier (e) nommé (e) par arrêté du ministre.
Le Protocole est chargé de l'organisation des cérémonies, des audiences et des déplacements officiels du ministre, en relation avec le protocole d’Etat. Il est nommé par arrêté du ministre
La Commission nationale des bourses d’études et de stages est chargée de l’application de la politique nationale en matière de bourses et d’aide.
L’organisation et le fonctionnement de la Commission nationale des bourses d’études et de stages sont définis par arrêté du ministre des Enseignements secondaire et supérieur.
L'Inspection générale des services et des établissements d'enseignement (IGSEE) veille à l’application de la politique du Gouvernement en matière d’enseignement secondaire et supérieur, assure le suivi-conseil et le contrôle du fonctionnement des services, des établissements d’enseignement et des projets et programmes.
A ce titre, elle est chargée :
- de l'appui-conseil pour l'élaboration des programmes d'activités des services et des projets et programmes ;
- du contrôle de l'application des textes législatifs, des textes réglementaires et des instructions administratives régissant le fonctionnement administratif, financier et comptable des services et des projets et programmes ;
- des investigations relatives à la gestion administrative, technique et financière des services et des projets et programmes ;
- de l’étude des réclamations des administrés et des usagers des services et des projets et programmes ;
- de la lutte contre la corruption au sein du ministère des Enseignements secondaire et supérieur.
Le pouvoir de contrôle et de vérification de l'Inspection générale des services et des établissements d'enseignement s'exerce aussi bien a priori qu'a posteriori sur les services, les établissements d’enseignement, les structures centrales, rattachées, déconcentrées et de missions ainsi que sur les programmes et projets placés sous la tutelle du ministère des Enseignements secondaire et supérieur.
L’Autorité supérieur de contrôle d’état est ampliataire de tous les rapports de l’Inspection générale des services et des établissements d’enseignement.
L'Inspection générale des services et des établissements d'enseignement est dirigée par un inspecteur général nommé par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition des ministres des Enseignements secondaire et supérieur.
L'Inspecteur général relève directement du ministre. Il est placé hors hiérarchie administrative et bénéficie des avantages servis aux conseillers techniques.
L'Inspecteur général des services est assisté d'inspecteurs techniques, au nombre de dix (10) au maximum.
Les inspecteurs techniques sont nommés par décret pris en Conseil des ministres. Ils ont rang de directeurs généraux de services et bénéficient à ce titre des avantages y afférents.
Le Comité ministériel pour la santé (CMS) est chargé, en relation avec le ministère de la Santé et le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/CNLS), de la santé scolaire et universitaire, de la nutrition et de la lutte contre le VIH/SIDA et les IST au sein du ministère.
A ce titre, il :
- sert de relais entre le ministère de la Santé, le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST et le ministère des Enseignements secondaire et supérieur;
- participe à la mobilisation des ressources et à la mise en œuvre des orientations nationales en matière de lutte contre le VIH/SIDA et les IST ;
- assure la coordination, le suivi et l’évaluation des plans d’action du ministère en matière de santé scolaire, de nutrition et de lutte contre VIH/SIDA et les IST.
Le Comité ministériel pour la santé est doté d'un secrétariat permanent. Le secrétariat permanent du comité ministériel pour la santé placé sous la responsabilité d'un coordonnateur nommé par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition du ministre. Il a rang de conseiller technique et bénéficie des avantages servis aux conseillers techniques.
L'organisation et le fonctionnement du Comité ministériel pour la santé sont définis par arrêté du ministre.
La Commission nationale pour l’UNESCO a pour missions :
- de promouvoir et d’appuyer l’action de l’UNESCO au Burkina Faso ;
- d’étudier toutes questions relatives à l’UNESCO à elle confiées par le ministre ;
- de faire des recommandations au Gouvernement sur la politique nationale à l’égard de l’UNESCO ;
- d’étudier toutes questions relatives à l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO) et à l’Organisation arabe pour l’éducation, la science et la culture (ALESCO).
La Commission nationale pour l’UNESCO est dotée d’un secrétariat permanent dirigé par
un secrétaire général. Le secrétaire général de la commission nationale pour l’UNESCO
est nommé par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du ministre des
Enseignements secondaire et supérieur.
Le secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO a rang de conseiller
technique. Il bénéficie des avantages servis aux conseillers techniques.
L’organisation et le fonctionnement de la Commission nationale pour l’UNESCO et de son
secrétariat permanent sont régis par arrêté du ministre des Enseignements secondaire et
supérieur.